Arsène Wenger, une place toute trouvée au PSG ?

La nouvelle du départ d'Arsène Wenger d'Arsenal au terme de l'exercice en cours aurait eu pour effet de créer un écho du côté du Paris Saint-Germain. Le technicien français, très proche de Nasser Al-Khelaïfi et des pontes qatariens, pourrait être amené à pousser Antero Henrique vers la sortie.

Depuis la prise de pouvoir de QSI dans le capital du Paris Saint-Germain à l'été 2011, Arsène Wenger a plusieurs fois été annoncé parmi les cibles de Nasser Al-Khelaïfi pour devenir entraîneur de l'équipe première. Mais le technicien français s'y est toujours refusé, préférant rester à Arsenal, tout en entretenant d'excellents rapports avec le boss des Rouge et Bleu et l'ensemble des investisseurs qatariens. L'annonce de son départ des Gunners au terme de l'exercice en cours ne va pas faire renaître cette rumeur, il n'empêche que l'Alsacien pourrait bien être amené à collaborer avec les pensionnaires du Parc des Princes dans un proche avenir.

Selon les informations de L'Equipe, cette possibilité existe, et mettrait directement en danger un Antero Henrique recruté seulement l'été dernier, pour faire oublier le flop Patrick Kluivert, qui ne sera lui aussi resté qu'un an. En interne, le directeur sportif portugais ne ferait pas l'unanimité, et ses options sportives n'ont pas toujours été suivies. Ainsi, lui n'aurait pas milité pour Thomas Tuchel au moment de trouver un successeur à Unai Emery... En matière de recrutement aussi, ses recommandations suscitent des débats. Et voilà qu'Arsène Wenger se retrouverait libre comme l'air, une aubaine pour le PSG.

Le technicien de 68 ans pourrait donc débarquer la saison prochaine dans l'organigramme des champions de France 2018, dans un rôle de manager général, en soutien du nouveau coach et directement impliqué dans le recrutement. Puisqu'Arsène Wenger ne souhaite vraisemblablement pas continuer à entraîner, cette éventualité pourrait lui paraître idoine afin de relever un nouveau challenge. Paris l'accueillerait à bras ouverts, quitte à chambouler encore une fois un organigramme qui est devenu très instable depuis le départ de Leonardo en juillet 2013.